L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE : VERS UNE OBSOLESCENCE DE L’INTELLIGENCE HUMAINE, SELON LE CLUB RFP
Créée par IA pour le CLUB RFP |
Avec l’essor de l’intelligence artificielle (IA), l’économie mondiale est en train de vivre une transformation profonde, comparable à celle qu’a provoquée la révolution industrielle. À l’époque, les avancées technologiques avaient rendu obsolète la force physique humaine dans de nombreux secteurs, remplaçant la main-d’œuvre par des machines. Aujourd'hui, la révolution de l’IA suit un schéma similaire, mais cette fois, ce n’est plus la force physique qui est en jeu : c’est l’intelligence humaine elle-même. Selon le Club RFP, l’IA marque la fin d’un cycle technologique basé sur la loi de Moore et ouvre la voie à une ère où les capacités cognitives humaines pourraient être, dans de nombreux domaines, supplantées par les machines intelligentes.
L’IA et la fin du cycle de la loi de Moore
Pendant des décennies, la loi de Moore a été le pilier de l’innovation technologique, décrivant une progression exponentielle de la puissance des puces informatiques. Cependant, avec l’IA, nous entrons dans une ère qui redéfinit ce concept. En exploitant des modèles d’apprentissage automatique et des réseaux de neurones toujours plus sophistiqués, l’IA n’a plus besoin d’une augmentation exponentielle de la puissance de calcul pour devenir plus performante. Cette rupture signifie que la loi de Moore, qui a dicté le rythme des avancées technologiques, devient obsolète. L’IA évolue par elle-même, en partie grâce à sa capacité à apprendre et à s’auto-optimiser, réduisant le besoin de matériel toujours plus performant pour atteindre de nouveaux niveaux de performance.
La révolution de l’IA : vers une obsolescence de l’intelligence humaine
Tout comme la révolution industrielle a mécanisé la force physique, la révolution IA tend à mécaniser la pensée et les processus cognitifs. Cela pourrait entraîner un déclin de la pertinence de l’intelligence humaine dans certains secteurs professionnels, rendant obsolètes plusieurs compétences qui, jusqu’ici, nécessitaient une réflexion humaine. De la gestion administrative à l’ingénierie pédagogique, l’IA est capable de s’acquitter de ces tâches en un temps record, avec une précision que l’être humain ne peut atteindre.
Pour le Club RFP, cela ne signifie pas la fin du travail humain mais la fin d’un modèle d’organisation du travail fondé sur la complémentarité entre l’homme et la machine. L’IA est sur le point de redéfinir cette relation en s’imposant comme le centre de gravité de nombreux processus cognitifs dans l’économie.
Des métiers d’avenir élastiques, mais des pertes de postes significatives dans les secteurs administratifs et de la coordination
Tous les métiers ne sont cependant pas affectés de la même manière. Selon le Club RFP, certains métiers, en particulier ceux qui nécessitent des interactions humaines riches et nuancées, conserveront une certaine résilience face à l’IA.
Par exemple, dans le secteur de la formation, le rôle du formateur devrait perdurer : l’humain reste central pour motiver, accompagner et inspirer les apprenants. Cependant, les fonctions de support administratif, les métiers de coordination, ainsi que certains rôles dans l’ingénierie pédagogique pourraient être fortement impactés. Ces professions, davantage structurées autour de la gestion de processus répétitifs ou d’organisation, sont plus facilement automatisables par l’IA.
Le risque est donc de voir une diminution du volume de postes disponibles dans ces secteurs à court terme. Ce phénomène s’explique par l’aptitude des systèmes d’IA à accomplir rapidement des tâches auparavant réalisées par des humains, avec un niveau de précision et d’efficacité souvent supérieur. Le Club RFP met en garde contre cette tendance, soulignant la nécessité d’anticiper et de s’adapter pour éviter une rupture brutale de l’emploi dans ces domaines.
Réinventer l’avenir de l’intelligence humaine face à l’IA
Le Club RFP souligne que cette obsolescence programmée de l’intelligence humaine dans certains secteurs appelle à une réinvention des compétences et des métiers. Pour éviter une dépendance excessive aux machines, il est crucial d’accentuer l’importance des compétences purement humaines : la créativité, l’empathie, la résolution de problèmes complexes et le jugement critique. Ces qualités, pour l’heure, restent hors de portée de l’intelligence artificielle et pourraient constituer la pierre angulaire de nouveaux métiers et de nouvelles formations.
SOURCE: LE CLUB RFP ; LOI DE MOORE
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